jeudi 7 janvier 2016

Tlemcen sous le rythme de la musique Andalou

Tlemcen - Héritage Andalou

   Essentiellement mélodique et modale, la Musique classique algérienne dite Andalouse, se maintient grâce à une tradition orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident.
Cette tradition est représentée en Algérie par trois écoles : celle de Tlemcen ou Ghernati se revendique de Grenade, celle d’Alger ou Sanâa de tradition cordouane, enfin à Séville se rattache le Malouf de Constantine. Au delà de ce rapprochement avec les villes de l’Andalousie, les différences sensibles que l’on y décèle restent plutôt liées aux influences locales qu’à une différenciation originelle.

Dans les trois écoles cette pratique est représentée par la Nouba que nous pouvons traduire par suite; celle-ci correspond à une composition instrumentale et vocale qui se déroule selon un ordre établi et des règles rythmiques et modales bien déterminées. Chaque Nouba est construite sur un mode (Tab’) (tempérament, éthos) précis duquel elle tire son nom.

Nour Eddine Saoudi
"La Musique Classique Algérienne"


R'beb est un instrument de musique à cordes spécifique à la région de Tlemcen.
Le maître El Hadj El Arbi Benssari a été le plus important mainteneur de cette musique classique. Il jouait du R’beb et de la Kouitra.
Il convient de rappeler son action et celle de ses disciples, ses fils Redhouane et Abdelkrim Daly, dont le recueil de chants d’origine andalouse sont jusqu'á aujourd'hui encore un ouvrage de référence







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire