Tlemcen - Héritage Andalou
Essentiellement mélodique et modale, la
Musique classique algérienne dite Andalouse, se maintient grâce à une tradition
orale dans laquelle mélisme, et autres ornementations, restent difficiles à
symboliser par le système de notation emprunté à l’Occident.
Cette tradition est représentée en Algérie
par trois écoles : celle de Tlemcen ou Ghernati se revendique de Grenade, celle
d’Alger ou Sanâa de tradition cordouane, enfin à Séville se rattache le Malouf
de Constantine. Au delà de ce rapprochement avec les villes de l’Andalousie,
les différences sensibles que l’on y décèle restent plutôt liées aux influences
locales qu’à une différenciation originelle.
Dans les trois écoles cette pratique est
représentée par la Nouba que nous pouvons traduire par suite; celle-ci
correspond à une composition instrumentale et vocale qui se déroule selon un
ordre établi et des règles rythmiques et modales bien déterminées. Chaque Nouba
est construite sur un mode (Tab’) (tempérament, éthos) précis duquel elle tire
son nom.
Nour Eddine Saoudi
"La Musique Classique Algérienne"
R'beb est un instrument de musique à cordes spécifique à la
région de Tlemcen."La Musique Classique Algérienne"
Le maître El Hadj El Arbi Benssari a été le plus important mainteneur de cette musique classique. Il jouait du R’beb et de la Kouitra.
Il convient de rappeler son action et celle de ses disciples, ses fils Redhouane et Abdelkrim Daly, dont le recueil de chants d’origine andalouse sont jusqu'á aujourd'hui encore un ouvrage de référence
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